COMPTE-RENDU DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 7 SEPTEMBRE
- 2 nouveaux contacts ont été enregistrés au forum des associations qui s'est tenu à la salle omnisports le 2 septembre.
- L'assemblée générale s'est tenue salle des Dunes, jeudi 7 septembre devant près d'une vingtaine de personnes. Le président a rappelé le bilan dactivité avec de nombreux participants sur les demi-journées. Pas de changement de bureau. La cotisation est maintenue à 5 euros par an. Le bilan financier est en fichier joint. 46 adhérents ont cotisé la saison passée.
- Les sorties vont reprendre le 10 septembre pour permettre à ceux qui le souhaitent, de profiter des Journées du Patrimoine.
Calendrier du premier trimestre
Sorties à la journée :
- 10/09, autour de Bréhand (15 km) sur les traces de Boishardy avec Armelle, Bernard et Ghislaine
- 24/09, visite culturelle à Pontivy avec Joëlle et Jacques
- 08/10, l'île Renote et Ploumanach' avec Maryvonne et Maurice
- 22/10, Plévenon, des landes aux 2 pointes avec Armelle, Bernard et Ghislaine
Les sorties à la demi-journée jusqu'en février seront calées lors d'une réunion de bureau élargi prochainement.
- 6 janvier 2024, repas et partage de la galette des rois à la salle du Gué Rouget
Autres suggestions récoltées pour les trimestres suivants :
- 1/2 journée : Saint-Hervé, tour de Jugon-les-Lacs et visite du bourg, le Hentig Glas (vois verte à Saint-Brieuc)…
- Sorties à la journée : Forêt de Quénécan, bois de Caurel + voie verte, Saint-Nicolas-du-Pélem (au printemps), circuit des Bois Rochel à Plouher-sur-Rance…
- Séjour : les Alpes Mancelles ou vers Cherbourg/Saint-Vaast-la-Hougue, 3 jours en mai 2024…
AUTOUR DE BRÉHAND
dimanche 10
Pour débuter cette nouvelle année, 16 randonneurs se sont donné rendez-vous au départ de l'église de Bréhand pour un circuit sous le sceau de Boishardy. Sur la place se trouve une sphère avec la devise de Bréhand, "Foy de Bréhand mieux vault qu'argent". Nous longeons les murs d'enceinte du domaine de Launay où se trouve un château bâti au 14e siècle. Il fut la demeure des seigneurs de Bréhand, parmi lesquels Guillaume de Bréhand, qui fut un fidèle compagnon de Bertrand Du Guesclin. Nous poursuivons par un chemin creux qui nous mène à la "cache de Boishardy". Ce chef chouan du Penthièvre au Mené, personnage phare de l'histoire locale, venait se réfugier ici dans l'interstice offert par ces deux gros rochers. Nous passons ensuite près d'un colombier qui a perdu son toit, ses illustres propriétaires des "De Foucaud" qui possédaient beaucoup de terres à Bréhand, avaient droit à 1000 boulins, terme désignant les cavités disposées sur les murs intérieurs de l'édifice pour accueillir les nids de pigeons. Au fond de la vallée nous avons rejoint les ruines du moulin à céréales de Combourg qui fut abandonné par ses derniers exploitants en 1919. Bréhand est traversée par plusieurs cours d'eau, parmi lesquels la Truite et L'Evron, deux rivières où s'activaient autrefois de nombreux moulins.
Hélas, aujourd'hui les cours d'eau sont à secs. Retour sur la place de l'église pour quelques étirements nécessaires et le traditionnel goûter avant de se séparer.
(Source : site Larousse ; photos et compte-rendu : Armelle)
Un peu d'histoire
Amateur-Jérôme Boishardy, chef militaire chouan (château de Boishardy, Côtes-d'Armor, 1762- ? 1795 ?
Issu d'une famille enrichie par le commerce des toiles, mais passée à la noblesse d'armes (son père était mousquetaire noir), il embrasse en 1780 la carrière militaire. Le 9 juillet 1791, Boishardy démissionne de l'armée, s'établit à La Rochelle et prête le serment de Liberté-Égalité devant la municipalité. Mais, en octobre 1792, le district de Lamballe porte par erreur Boishardy sur la liste des émigrés, et met ses biens sous séquestre. De retour à son château, Boishardy trouve une région agitée qui se soulève en mars 1793 contre le décret de la Convention de levée en masse. Il prend alors la tête des paroisses insurgées, prêche la résistance et organise ses troupes.
Très rapidement, il tient le pays, intercepte les courriers ainsi que les convois de ravitaillement et de munitions des Républicains. Il accueille Frotté lorsqu'il débarque en France, le Vendéen d'Andigné et Armand de Chateaubriand. Il participe à la conférence de La Mabilais (près de Rennes) et traite avec Hoche qu'il avait déjà rencontré à Moncontour. Malgré ses relations amicales avec le général Humbert, Boishardy prépare avec les autres chefs chouans l'insurrection qui a lieu en juin 1795.
Bréhan vient du breton « Brec’han », un clan breton.
Les origines de Bréhan (ou Bréhan-Loudéac) remontent au Ve siècle avec l'arrivée des Brec'han, bretons venus de Grande-Bretagne. Il s'agit probablement d'une ancienne paroisse primitive qui englobait, outre le territoire actuel de Bréhan, le territoire de Saint-Samson, et qui dépendait initialement du diocèse de Saint-Brieuc. Durant la Révolution, la paroisse de Bréhan-Loudéac (ou Bréhand-Loudéac) dépend du doyenné de Loudéac. En 1790, Bréhan est érigé en commune, puis devient chef-lieu de canton et comprend alors les communes de Saint-Gouvry, Saint-Samson, Crédin et Rohan. Bréhan est ensuite rattaché au canton de Rohan. Saint-Samson, aujourd'hui en Rohan, dépendait encore en 1284 de la paroisse de Bréhan.
VISITE DE PONTIVY
Dimanche 24
Cette sortie que l'on hésite à qualifier de randonnée (à peine 9 kilomètres) a été l'occasion de découvrir une cité qui juxtapose deux types d'urbanismes : la cité Renaissance et Napoléonville. 15 Charrois y ont participé.
En arrivant, place des ducs de Rohan, nous nous trouvons entre le château et le Blavet : il fait beau (ouf !) et c'est fleuri. En suivant l'itinéraire proposé par le guide, on découvre que les riverains du Blavet avaient des préoccupations un peu plus pratiques que les nôtres : il leur a offert la possibilité de développer des activités artisanales (tanneries, pêcheries, moulins …) sur la rive droite, dans le faubourg d'Outreleau et a servi de voie de communication vers la rade de Lorient (commerce international).
Au pied du château, la vieille ville avec ses rues étroites et ses petites places conserve des témoignages de l'architecture de la Renaissance : maisons à colombage, maison du sénéchal, chapelle Saint Ivy, basilique Notre-Dame, place du Martray, maison des 3 piliers, hôtel de Roscoët...
Au tournant de la Révolution et de la période napoléonienne, le Blavet a gardé son intérêt : voie de communication vers Lorient et canal de Nantes à Brest. Pontivy est alors devenu Napoléonville, centre stratégique et militaire. Autour de la place Aristide Briand et le long des avenues rectilignes, nous avons pu observer les symboles de la présence de l'Etat : sous-préfecture, palais de justice, quartier de cavalerie, magasin à fourrage, la maison du commandant de la place … Comme Napoléon pensait à tout, il avait fait aménager autour de la nouvelle ville une promenade arborée : on peut rêver calèches, haut-de-forme, robes à crinoline... La comédie humaine !
Au milieu du parcours, l'après-midi, nous passons à la gare inaugurée en 1864, qui en 1872 sera l'étape de la ligne Saint-Brieuc- Pontivy-Auray.
Conclusion : On a bien travaillé, mais on a quand même pris le temps de se restaurer dans l'île des Récollets, entre le Blavet et le canal, où nous attendaient des tables de pique-nique en bois massif, mais elles n'étaient pas d'époque : on ne peut pas tout avoir ! (Texte et organisation : Jacques ; photos : Armelle et Christine)