MONT BEL AIR À TRÉBRY
Dimanche 2

18 marcheurs ont suivi le circuit "sur le toit des Côtes d'Armor" au départ du Mont Bel Air pour 8 kilomètres à travers la campagne, par une météo relativement clémente. Dans la longue ascension du mont Bel Air, un magnifique nid d'oiseau couvert de mousse a fait diversion pour une pause ornithologique. D'après les recherches menées par Chantal et Philippe, le nid que nous avons observé était probablement celui d'une mésange à longue queue…
https://www.youtube.com/watch?v=qcAg9JRaOEo
Point culminant des Côtes d’Armor, le Mont Bel-Air (339m) est un site occupé par l’homme depuis la nuit des temps. Différentes civilisations y ont façonné les lieux et son histoire. Ce circuit évolue sur la ligne de partage des eaux entre Manche et Atlantique, offrant aux randonneurs de beaux panoramas sur la Baie de Saint-Brieuc au nord et la forêt du Mené au sud.
Le site de Bel-Air est occupé depuis la période néolithique. Une présence celte y est également attestée par les allées couvertes répertoriées sur Trébry et Trédaniel. Un peu plus proche de nous c’est le train des Côtes du Nord qui faisait halte en ces lieux mais aussi l’occupation par l’armée allemande qui avait installé un campement d’envergure sur ce sommet stratégique.

(Source : cotesdarmor.com ;
photos : Jean-Paul, Maryvonne et Christine)

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    La Chapelle Notre-Dame du Mont Carmel

    L'édifice a été bénit en 1895, il a été construit à deux pas d’un point geodésique visible à son chevet et sa forme octogonale ajoute à son originalité. Huit allées couvertes convergeant vers la chapelle symbolisent les rayons du soleil. Autrefois tracés dans une hêtraie qui subit les affres des tempêtes successives, ce sont aujourd’hui de jeunes arbres qui bordent les allées. Ce site est chargé d’histoire puisqu’il fut choisi, de tout temps, comme lieu de culte et de recherche de la protection divine, notamment Belen, divinité régissant l’univers, puis de Belenos, dieu gaulois.

    Le tracé de l’ancienne voie romaine

    Il s’étend sur 3,5 km. Les romains, très astucieux, dessinaient leurs chemins très rectilignes sur les lignes de crête. Raccordant ainsi, les points hauts du paysage, ils gagnaient un maximum de temps et s’économisaient nombre d’efforts pour rejoindre leurs différentes provinces. Le chemin partant vers Collinée est défini comme une voie gallo-romaine mais il est probable qu’elle soit plus ancienne. Elle fut bordée de trois enceintes circulaires entre Plémy et Bel-Air dont celle de la cuve à Trédaniel. La vocation de ces enceintes semble avoir été industrielle plutôt que militaire mais cette hypothèse n’est toujours pas vérifiée.

    Le tracé de la ligne de chemin de fer

    Il correspond à celui de la voie antique. La gare se situait dans la ligne droite, à l’entrée du chemin en venant de la Forêt d’en Haut. Les anciens racontaient qu’en partant de Trébry, lorsque l’on apercevait la fumée de la locomotive «la Chouette» au-dessus de Bel-Air, un bon cycliste pouvait arriver à Saint-Brieuc avant le Train.

    LA DANSE MACABRE (PLOUHA)

    Dimanche 16

    16 marcheurs ont sillonné la campagne au départ de Pludual, à la découverte du bocage et du patrimoine rural : les chapelles de Kermaria, Saint-Laurent et Poul Ar Ranet. Le circuit d'une dizaine de km avait un arrêt prévu à Kermaria pour visiter la chapelle en compagnie d'une guide passionnée et passionnante ! La chapelle est en cours de restauration extérieure, des travaux à l'intérieur suivront.

    L’origine de la danse macabre

    La Danse macabre est une forme d’expression picturale qui date de la fin du Moyen-Âge. Peinte sur les murs des églises, des cloîtres, des ossuaires et des cimetières, la fresque représente les morts et les vivants dansant ensemble, toutes classes sociales confondues, dans une sarabande. Elle nous rappelle que, quelle que soit notre appartenance sociale et notre origine, nous sommes tous, sans exception, destinés au même sort. La Mort ne regarde ni le rang, ni les richesses, ni le sexe, ni l’âge de ceux qu’elle fait entrer dans sa danse. Sur ces peintures, on retrouvera ainsi sur le même panneau, aussi bien les plus petits (l’ermite, le laboureur, l’ignorant…) comme les plus puissants (le savant, le pape, l’empereur…).
    Les personnages représentés se donnent la main et suivent tous la même direction : celle que la Mort, représentée par le squelette, leur indique, avec un sourire moqueur.
    C’est aux Saints-Innocents (sur le mur ceinturant le cimetière des Halles) qu’a été réalisée la première danse macabre. Cet art populaire a par la suite traversé les frontières pour se répandre en Europe. Ce thème a inspiré de nombreux artistes à travers les époques, dont Camille Saint-Saëns qui composa sa célèbre danse macabre à la fin du XIXe siècle.

    Les origines de la chapelle.

    La chapelle de Kermaria serait l'œuvre d'Henry d'Avaugour et d'autres seigneurs du Goëlo, qui voulaient manifester leur reconnaissance à la Vierge Marie à leur retour de croisade en 1240, pour être revenus sains et saufs de Terre sainte. Le premier édifice, datant du XIIIe, comprenait les quatre premières travées de la nef et les collatéraux. Dès l'origine, la chapelle vouée au culte de Marie (Itron-Varia-an-Isquit, c'est-à-dire Madame Marie qui sort des situations difficiles, qui sauvegarde …)

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      devint, sous l’impulsion des moines de l'abbaye de Beauport qui en avaient la charge, un lieu de pèlerinage considérable, qui allait, au cours des siècles, nécessiter des agrandissements. Au XVe, la nef fut agrandie des trois dernières travées, de la chapelle seigneuriale et d’un porche, au sud, surmonté d’une salle de justice, dont le perron fut construit au XVIe, avec une balustrade finement sculptée.

      L’extérieur de la chapelle

      La tour de la chapelle, à l'extérieur, permet de percevoir les trois grandes étapes de son édification : on quitte le porche du XVe, pour trouver au pignon ouest la porte principale de l'édifice en style gothique du XIIIe, surmontée d’une verrière et du clocher édifiés au XVIIIe, ensuite la façade nord souvent remaniée comportant des contreforts, les traces d’une ancienne ouverture et un décrochement, lieu de la jointure de la construction initiale avec l'agrandissement du XVe, puis l'ajout du chœur au XVIIIe avec ses proportions nouvelles et ses grandes ouvertures. De retour au sud, on découvre l'unique transept abritant la chapelle seigneuriale, bâtie au XVe, avant de retrouver le calvaire et le porche. De part et d'autre du chevet, et sur la chapelle privative, des gargouilles du XVIème siècle sont finement sculptées.

      Le porche

      Le visiteur entre par un porche de forme ogivale orné de colonnettes. Au-dessus du porche se trouve un petit édifice qui servait de secrétairerie, puis, une fois le perron bâti, d'auditoire, permettant au sénéchal de la juridiction de rendre la justice, après l'office du dimanche. Rongées par les intempéries, les statues de bois de Saint Pierre et Saint Paul, qui occupaient les niches extérieures du porche, sont maintenant visibles dans le chœur et vont être restaurées prochainement.

      La danse macabre de Kermaria

      La danse macabre visible sur les murs de la nef a été réalisée entre 1483 et 1501. Badigeonnée de chaux au XVIIIe, elle a été retrouvée au milieu du XIXe par Charles de Taillard, l'un des descendants des seigneurs qui possédèrent Kermaria au XVIe. Cette danse s'inspire de la danse macabre peinte à Paris en 1425 sous les arcades du cloître du Charnier des Innocents, dont les reproductions circulèrent dans toute l’Europe. Les figures, qui se tiennent par la main, représentent des personnages vivants, de tous âges et de toutes conditions sociales, séparés par des cadavres décharnés qui rythment la farandole. La danse commence au sud (côté chapelle seigneuriale) et se termine sur la face nord. Elle se compose d’une trentaine de personnages de 1,30 mètres de haut, qui apparaissent selon un ordre social décroissant. L'acteur, l'auteur chargé de rédiger les sentences inscrites sous chaque personnage, mène traditionnellement la sarabande, mais son image a disparu ainsi que celles du pape et de l'empereur. Sont visibles le cardinal, le roi, le patriarche, le connétable, l'archevêque, le chevalier et l'évêque (écuyer, l'abbé, le bailli et l’astrologue, qu'on aurait dû trouver de chaque côté du vitrail, ont également disparu). La danse reprend avec le bourgeois, le chartreux, le sergent. Viennent ensuite quatre personnages qui ne sont pas séparés par des squelettes : le médecin avec sa fiole de médicament et la femme qui s'accroche au bras de ses deux voisins, le mendiant et l'usurier. L'alternance reprend avec l'amoureux en pourpoint, le ménestrel avec son biniou, le laboureur avec sa serpe et son hoyau, et enfin le cordelier (l'image de l'enfant ayant également disparu). 
      Source : www.infobretagne.com

      LES GORGES DU DAOULAS - Dimanche 30

      En raison d'une météo défavorable, cette sortie est reportée à la mi-juin.