AUTOUR DE COHINIAC
Dimanche 5
23 marcheurs étaient au départ du bourg de Cohiniac, pour un circuit d'une dizaine de kilomètres avec quelques lavoirs, fontaines, fours à pains, puits et chapelles pour agrémenter le parcours guidé par Joëlle et Jacques. Temps gris mais sans pluie avec des températures relativements clémentes.
Histoire de la commune
L’origine du nom vient du bas latin cavannus, chouette. En breton, la commune se nomme Kaouennig.
Au village du Rumain, deux dolmens rouges, aujourd’hui disparus, permettent d’imaginer un habitat préceltique. La période gallo-romaine est attestée par la terminaison en -ac du nom de la commune. Entre l’époque médiévale et le Moyen Âge, seules deux chartes apocryphes citent en 1160 et 1182 Coginiac et Lohimiac, comme territoire occupé par les
hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui y possèdent un aumônerie, et signalent la présence sur le site de deux templiers.
La paroisse est fondée en 1237 sur un démembrement de celle de Plouvara. Durant le XIIIe siècle, le village de Kertanguy et son moulin sont donnés par le vicomte Suhart aux prémontrés de l’abbaye de Beauport. Une famille Le Vicomte semble être la fondatrice du château actuel du Rumain, et détient le plus important fief seigneurial de la paroisse.
Cohiniac élit sa première municipalité au début 1790 et connaît peu de remous liés à la Révolution, si ce n’est une incursion des chouans dans la nuit du 9 au 10 janvier 1795, qui s’emparent des fusils conservés à la mairie.
À LA RENCONTRE DE LA FLORA
Dimanche 19
26 marcheurs étaient au départ du bourg de Saint-Alban, pour un circuit d'une dizaine de kilomètres par une météo très agréable, donnant un avant-goût du printemps…
Le bourg perché de Saint-Alban surplombe la vallée de la Flora, il détient les labels « Commune du Patrimoine Rural de Bretagne » et « Station Verte de Bretagne ».
Le village du Bas de la Source est assez typique avec ses maisons traditionnelles en pierres de toute beauté. Le bâtiment le plus imposant est l’ancien presbytère avec son jardin de curé au milieu duquel serpente la Flora. En face, sur le bord de la route, se dresse une croix datant du 19e.
Près de la fontaine des Salles, le site d’une ancienne carrière d’où était extrait le grou, un sable obtenu en tamisant de l’arène granitique (granite désagrégé). Ce sable de couleur rouille était autrefois utilisé comme revêtement sur les courts de tennis. Au sommet du chemin, vue superbe sur le bourg perché de Saint-Alban et au loin, par temps clair, on peut voir la mer.
(Source : www.cotesdarmor.com)
Photos : Armelle, Jean-Paul et Christine
Descente dans la vallée de la Flora par un chemin creux très typique utilisé autrefois pour le déplacement des hommes et du bétail d’un village à un autre. La Flora, rivière longue d’environ 10 km, prend sa source au sud du bois de Coron et sillonne la campagne albanaise avant de se jeter dans l’étang de Dahouët à Pléneuf.
La chapelle Saint-Jacques
Chapelle templière datant des 12e et 13e siècles, classée monument historique, elle est située sur le bord de la voie romaine reliant Carhaix à Corseul. C’est un lieu de passage du TroBreizh, pèlerinage breton des 5 évêchés. La chapelle servait de relais aux pèlerins. Elle comporte une statue classée du 14e représentant Notre-Dame du Bon voyage, ainsi qu’un porche et un clocher inachevé, et une galerie du 15e qui permettait de surveiller la route. Pour les gens du hameau, ce sont les fées qui construisirent la chapelle. On précise même qu’elles apportèrent les pierres dans leur tablier. Mais les fées trouvèrent un jour, sur leur chemin, le cadavre d’une pie, signe de mauvais présage. Et cela suffit pour les détourner de leur ouvrage. Depuis on ne les a jamais revues…