Janvier

HISTOIRE ET PATRIMOINE DE SAINT-RENÉ

Dimanche 8

24 Charrois ont bravé la pluie intermittente pour suivre le circuit d’interprétation de 3,4 kilomètres présenté par Patrick. Au programme, de nombreux arrêts commentés : manoir des Vergers, château de Cabiche, jardin du Cré, école de Saint-René, Gué Rouget, lavoir, jardin sensoriel, croix de St René, manoir des étangues, relais postal de la forge Brûlon, presbytère et visite de l'église.

Eglise Saint-Ronan

​​​​La paroisse de Saint-René a été créée aux dépens de celle d'Hillion par décret du 12 février 1870. L'église actuelle a été construite sur les plans de l'architecte Morvan. La première pierre a été bénie le 2 avril 1872 et sa consécration a eu lieu le 27 juin 1875. Une croix de mission située à l'est de l'église a été érigée en 1895 (porte la date). 
Descriptif : église construite en granite sur un plan en croix latine comprenant une nef avec bas côtés de quatre travées. Tour carrée dans-oeuvre couronnée d'une flèche appareillée en maçonnerie sur un plan octogonal. Extrémités des bras du transept et chevet à pans coupés. Massif occidental percé d'une porte architecturée surmontée d'un arc brisé. Croix de mission en granite sur socle et soubassement (3,50 mètres de hauteur). Fût de section circulaire. La face sud du socle porte l'inscription "Mission 1895". A l'est du massif occidental se situe le monument aux morts construit en granite. Il se compose d'un soubassement de plan rectangulaire à un degré sur lequel sont disposés six poteaux en fonte reliés par des chaînes. Le monument est constitué d'une stèle reposant sur un socle portant l'inscription des noms des soldats morts au front.
(Source : Ministère de la Culture)
Photos : Armelle

Manoir des Vergers

Ce manoir a une originalité, il est doté de cheminées octogonales. Cette architecture particulière se rencontre dans les paroisses où l’on trouve des biens des templiers ou des chevaliers de l’Hospital.
Le chiffre « 8 » a une importance chez les templiers, symbolisant la perfection.
Ce symbole proviendrait des béatitudes et l’archéologue Emile Male l’explique ainsi : « Cette forme était l’application de l’arithmétique mystique enseignée par les Pères. Mais pour comprendre la signification symbolique du chiffre 8, il faut connaître la signification du chiffre 7 qui est l’union du chiffre 4, chiffre du corps et de 3, chiffre de l’âme. Le corps est composé de quatre éléments et l’âme de trois éléments à l’image de la Trinité. 7 est donc le chiffre de l’homme ».
Venant après le 7, le 8 est un affranchissement, il annonce une vie nouvelle, il est l’octave en musique par lequel tout recommence.
Autre explication : le chiffre 8 aussi le symbole du passage de la terre, représentée par un carré symbole des 4 éléments (terre, eau, air, feu), au ciel représenté par un cercle. Le passage du carré au cercle se fait en architecture par un octogone, les pointes du carré étant transformées en pans coupés
D’autres origines possibles de la forme 8 : la rouelle à huit rayons des chevaliers de la table ronde, l’étoile de Bethléem, les huit cercles de la croix druidique.
Divers
Rapports avec le château de Cabiche : selon certaines sources, les pierres du manoir des Vergers proviendraient de la destruction de cette place forte attestée dans des aveux du début du XV^e siècle, détruite à l’époque de la construction du manoir. Dans son « Histoire de Bretagne », Arthur de la Borderie écrit : « En Haute-Bretagne, les Anglo-Bretons n'avaient que quelques places, mais fortes et dans des positions bien choisies pour gêner le parti adverse: au coeur même de l'apanage de Penthièvre, pour dominer la baie de saint Brieuc, Hillion, forteresse élevée par les anglais en regard de la tour de Cesson ». Cette forteresse ne peut avoir que deux possibilités : l'église saint Jean-Baptiste ou le château de Cabiche. Ce château est cité par le Vicomte de la Messelière en 1933, parmi les tous premiers manoirs en pierre des Côtes du Nord. Il donne même en 1934 la date de sa destruction, vers 1420, après l’attentat des Penthièvre contre le Duc de Bretagne, Jean V, qui ordonna, par représailles la destruction des châteaux et places fortes de tous ceux qui s’étaient rebellés contre son autorité, notamment le château et les murailles de la ville de Lamballe.
(Source : Histoire et Patrimoine d'Hillion)

REPAS & PARTAGE DE LA GALETTE

Samedi 14

40 Charrois se sont retrouvés à la salle du Gué Rouget pour partager une belle soirée conviviale. Chacun(e) a contribué à la rendre savoureuse et variée, en apportant de quoi accompagner l'apéro (debout) et le repas à table. Avant le dessert, Elouan (avec l'aide d'Izabel et Aëla pour les répliques), a interprété un extrait de Cyrano de Bergerac incluant la fameuse "tirade du nez" !
5 délicieuses galettes accompagnées de café et tisanes ont comblé rois & reines du moment et bien sûr, tous les gourmands !

TERRE ET MER (PLANGUENOUAL)

Dimanche 22

Au départ de Jospinet, 30 participants à la recherche du « gué » qui permettra de mouiller les chaussures le moins possible, puis, regroupement pour une balade de 3/4 d’heure sur la plage, sous un soleil radieux jusqu’à Béliard. Ensuite, montée sur le chemin des douaniers afin de rejoindre Jospinet par les chemins de campagne. Et là, ça se corse : il faut éviter de tomber dans la boue, ce que tout le monde a réussi. En prime, un obstacle (que nous avons franchi avec succès) : une arbre déraciné barre le passage ; là, chacun a son style pour le passer ! La suite de la rando est plus facile avec des sentiers praticables et un peu de route. 
(photos et texte : Christiane)

Passage devant la chapelle Saint-Marc, fermée jusqu’en 1798, suite à la révolution puis réouverte en 1859 pour accueillir des célébrations religieuses. Elle était à l’époque très fréquentée par les pèlerins y venant pour la guérison des fièvres. (Un groupe de bénévoles permettra sa remise en état en 2011). Franchissement du pont de pierre tout près du château du Val. Enfin, après avoir longé le camping municipal, retour à Jospinet par un sentier ombragé pour se réconforter avec des boissons chaudes.