AUTOUR DE LANGOURLA
Dimanche 2

9 Charrois se sont retrouvés le 2 octobre pour sillonner la campagne aux alentours de Langourla. Nous avons été rejoints par M. Montjaret qui nous a fait visiter la chapelle Saint-Joseph, point de départ de la randonnée. La campagne environnante possède un charme naturel, les paysages y sont variés et riches en patrimoine dont le château de Langourla, la chapelle Saint-Gilles, les chaos de Quémelin et quelques mégalithes… Aux différents remembrements, de nombreux rochers imposants ont été déplacés et regroupés près de bouquets d’arbres pour libérer des terres cultivables. Les parties boisées ont permis à certains de « faire gazouiller la fauvette » et à d’autres de récolter de belles châtaignes ! Plutôt clémente le matin, la météo a été très capricieuse entre 14 et 16h, pour finalement laisser place à de belles éclaircies en fin de journée. Un flâneur à vélo, croisé en pleine campagne, nous a accompagnés une grande partie de l’après-midi, nous avons donc terminé la balade à 10, autour de l’étang de Langourla où nous avons partagé un goûter préparé par Jean-François et Joseph.

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    Etymologie du nom « Langourla »

    « Lan » en breton veut dire Terre, « Gourla » viendrait de Monsieur de Gourla qui habitait le château du même nom.

    Tour Saint-Eutrope

    Cette tour est en réalité le clocher et le parvis de l’ancienne église du XVIe siècle. De forme octogonale avec 4 ouvertures sur arcs en ogives, elle porte sur ses piliers les écussons des seigneurs de Langourla. Jadis, elle abritait la statue de Saint-Eutrope. Ce saint fut évèque au IIIe siècle et avait le pouvoir de guérir tous les maux. Les pèlerins avaient coutume d’emporter une poignée de terre arrachée à proximité de la tour. Celle-ci, appliquée sur le malade puis rapportée religieusement au pied de l’édifice à la bienveillance du saint, appairait toutes ses douleurs.

    Jazz in Langourla

    Né en 1996, ce festival est un rendez vous bucolique pour les curieux et passionnés. Chaque année ce rendez-vous en Bretagne intérieure, celle des petits villages, des chemins creux et du bocage, réunit de nombreux artistes reconnus dans le monde du jazz, au Théâtre de verdure, un site magnifique et couvert, en pleine campagne près de la roche et de l’eau. Dans un esprit de convivialité et de partage, le public, les musiciens amateurs et professionnels se rencontrent chaque soir dans un authentique dialogue musical.



    Ci-contre, le chêne miraculeux, près de la chapelle Saint-Joseph.
    La légende veut que les jeunes filles qui se frottent à lui sont assurées de trouver un mari dans l'année.

    LE GRAND TOUR DE PLOUGRESCANT
    Dimanche 16

    11 Charrois étaient au rendez-vous à Porz Scaff pour longer la côte sur le GR34 en bouclant le parcours via l'intérieur des terres. La marée haute mais à faible coefficient a livré de beaux paysages avec une mer houleuse, puissante ! En arpentant la côte sauvage de Plougrescant, on découvre ses formations rocheuses surprenantes, ses petites criques et ses paysages sculptés par les éléments. En point d'orgue le Site de Gouffre et la Pointe du Château font partie des incontournables de la région. Après la crique du Castel, l'aire de pique-nique de la zone marécole à Ber Ar Vilin nous a permis de faire la pause déjeuner, écourtée par un épisode pluvieux assez dense qui s'est calmé tout aussi rapidement… Au fond de la Baie de l'Enfer, le chemin devient bucolique, en sous-bois et le long d'un ruisseau avant de rejoindre Porz Scarff par des petites routes de campagne.
    Une visite de la chapelle Saint-Gonery avec un guide passionné & passionnant, nous a permis d'admirer les nombreux trésors de ce lieu avant de partager un goûter et rejoindre Hillion.

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      Chapelle Saint-Gonery

      Elle se singularise par sa flèche inclinée, celle-ci fut édifiée en 1612 ; elle venait s’implanter sur le clocher datant de la fin du XIIe siècle. Le socle qui n’était pas assez solide s’inclina d’un côté ; la flèche, à couverture de plomb, s’inclina de l’autre côté. Des travaux furent effectués pour consolider l’architecture du clocher mais la flèche resta en l’état. La voute de la chapelle présente des peintures de style roman datant des XVe et XVIe siècles ; l’ancien et le nouveau testament y sont représentés. La chapelle renferme le tombeau de Saint-Gonery (daté de 1614), son sarcophage et ses reliques conservées dans un reliquaire d’argent. Saint-Gonery était un disciple de Saint-Tugdual ; il mourut à Plougrescant, où il vivait dans une solitude profonde, vers le milieu du VIe. L’enclos paroissial abrite une chaire à prêcher du XVe ; l’entrée sud de l’enclos comporte trois croix (datées de 1595) représentant le Christ entouré du bon et du mauvais larron. Le pardon est célébré le dernier dimanche de juillet. (sources : site web de Plougrescant)

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        Photos : Marie-Do, Liliane et Christine

        TRÉGOMAR
        Dimanche 30

        Pour cette première randonnée de demie journée, 16 marcheuses et marcheurs se sont retrouvés à Trégomar pour un circuit d'environ 11 km. Quittant le bourg, et contournant le cimetière, le parcours nous emmène d'abord à la Fontaine de Saint-Antoine qui abrite une statue de Saint-Antoine l'Egyptien, protecteur des porcs, vénéré chaque 17 janvier. A cette occasion, les croyants puisaient l'eau de la fontaine pour la verser dans les auges des porcs. Les offrandes n'étaient autres que des pieds et oreilles de porcs (parfois des pièces de monnaie) jetées dans la fontaine. Par la suite avait lieu également le marché aux cochons.

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          Puis, dans un bois, nous nous approchons du Menhir de Guilahon. D'une taille imposante avec ses 10 mètres de circonférence et plus de 5m de hauteur, ce monolithe a été classé monument historique en 1965. 
          Nous avons ensuite parcouru des chemins de campagne, longé le ruisseau du Moulin de Saint-Rieul et traversé plusieurs hameaux. Le tout sur quatre communes : Trégomar, bien sûr, mais aussi Noyal, La Poterie et Saint-Rieul.



          Fontaine de Saint-Antoine

          Cette fontaine est située au bord de la route qui conduit à Quintenic, à 1200 mètres de l’ancienne commune de Trégomar rattachée en 1973 à Lamballe, avec le statut de commune associée, en janvier 2019, ce sont les communes de Morieux et Planguenoual qui ont fusionné avec Lamballe pour devenir Lamballe-Armor.
          La fontaine a été retrouvée fortuitement par des ouvriers en 1897. La statuette de Saint-Antoine l’Égyptien, qui orne la niche, est l’œuvre de M. Le Off sculpteur à Saint-Brieuc. Les eaux de la fontaine servaient à alimenter le château aujourd’hui disparu.


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          Menhir de Guilahon

          Imposantes, sa circonférence et sa hauteur en font un vestige du néolithique parmi les plus remarquables de la région. Il témoigne d’une présence très ancienne à Trégomar. Ce menhir est enveloppé du mystère et de la légende de la fée Margot, populaire dans le pays Gallo. Elle pourrait en être l’origine. Lors des veillées, le soir, les anciens racontaient : « Margot transportait des pierres vers les landes de Plédéliac certaines lui échappèrent malencontreusement. Furieuse et folle de rage, elle lança le plus gros rocher dans le petit-bois de Guihalon ». Le mystère demeure dans le pays de Trégomar. Le menhir aurait pu disparaître, le jour où, un individu, persuadé d’un trésor enfouit au pied du menhir, a tenté de le dynamiter en vain.