CHAOS DU GOUËT
Dimanche 14
17 Charrois guidés par Jean-François et Monique, se sont retrouvés à Saint-Anne du Houlin pour parcourir une bonne dizaine de kilomètres dans les chaos du Gouët, profitant des belles couleurs automnales. Malgré le temps couvert, les paysages y restent magiques !
Un peu d'histoire :
Selon la légende, le cours d’eau doit son nom au moine gallois Brieuc, qui choisit de s’installer à son embouchure au 5e siècle. Après avoir découvert ses eaux rougeâtres ferrugineuses, il l’appela Ar Gwad (rivière de sang) : plus tard transformé en Gouët. La vallée et ses chaos sont fréquentés très tôt dans l’histoire. Au Néolithique (-5000 à -2000 avant notre ère), des populations ont dressé des mégalithes, d’imposants monuments de pierre. Les plus importants sont le menhir de la Pierre Longue, à La Ville-Tiennot, ou le menhir du lieu-dit de L’Hôpital, sans oublier le tumulus de La Ville-Daniel.
À l’époque médiévale, les chaos ont aussi constitué une “zone industrielle”, avec ses moulins utilisés pour moudre le grain. Le long de la vallée, il y en avait un tous les 500 m. Des carrières de pierre sont aussi exploitées, fournissant du granit aux communes voisines.
De sa source au Haut Corlay à proximité de la cime de Kerchouan, le Gouët a creusé son lit dans un massif granitique formé il y a environ 300 millions d’années. L’érosion de la chaîne de montagne a découvert le granite fissuré, dans lequel l’eau s’est infiltrée, l’altérant progressivement. Plus tard, l’entrainement des parties meubles par le ruissellement et l’amoncellement des blocs les plus résistants façonnèrent le paysage des chaos. L’accélération du courant, due à la pente, donne au Gouët des allures de torrent. Sculptés par l’abrasion du sable en suspension, les rochers du Gouët ont pris des formes étranges, auxquelles l’imaginaire local empreint de croyances a donné des noms évocateurs comme sauts-de-loups, chaise du diable ou encore marmite de la vierge.
(Source : www.bouger-voyager.com)
COËTMIEUX : NATURE, PUITS ET FONTAINES
Dimanche 28
22 courageux Charrois (dixit Patrick et Jeannine Guilloteau, les organisateurs) sont partis du bourg en direction du Gouessant pour suivre une variante améliorée (8 km) du circuit des puits et fontaines. Après avoir longé le Gouessant sur quelques kilomètres, le circuit remonte vers le bourg en le contournant, passant par des puits et fontaines restaurés et entretenus par d'anciens maçons retraités vivant sur la commune. Avant de se séparer, le traditionnel goûter a réconforté les marcheurs transis par la météo fraîche et venteuse du jour. En pièce jointe (sous le plan), 2 autres circuits plus longs.
Un peu d'histoire :
Un bourg primitif avec une église existe déjà au XIIe siècle, sous le nom de Coetmaioch. Uni à Trégenestre au XIVe siècle, il constitue avec cette trève une enclave du diocèse de Dol dans celui de Saint-Brieuc, tant d’un point de vue civil que religieux. En 1405, Coëtmieux est cité comme paroisse à part entière. Au début de 1790, la première municipalité est élue. Deux événements marquent la période de la Révolution. Le 25 décembre 1794, les chouans capturent sur la route de Saint-Brieuc au landes de l’Étimieux, un convoi de 104 bœufs destinés à la marine à Brest. Un grenadier, qui faisait partie de l’escorte de 25 hommes est tué. Le 18 novembre 1799, Charles Rogon, agent municipal et percepteur de Coëtmieux, tue un des deux chouans venus s’aventurer chez lui et fait prisonnier l’autre. Condamné à mort par le conseil de guerre des chouans de Saint-Brieuc, il est enlevé le 6 décembre et exécuté.
(Source : www.bretagne-decouverte.com)

2 circuits nature, puits et fontaines autour de Coëtmieux